Accord à l'OMC : un 'tiens' vaut mieux que deux 'tu l'auras'
Lionel Fontagné
David Laborde
Cristina Mitaritonna
Six mois après la suspension du cycle de Doha, le doute plane encore sur la capacité des pays membres à conclure un accord sur l'ensemble de l'agenda initial. Mais consolider les avancées réalisées au cours des cinq années de négociations est à portée de main. Certes, l'introduction de produits sensibles partiellement exemptés de libéralisation réduirait de moitié les gains à attendre de l'accord. Mais cette flexibilité est indispensable pour rendre politiquement acceptable une libéralisation qui permettrait tout de même de réaliser le quart des gains potentiels du libre-échange. C'est ce qu'indiquent des simulations effectuées avec le modèle Mirage. Ces chiffrages montrent aussi que pour les pma d'Afrique, susceptibles d'être pénalisés par la libéralisation multilatérale, l'ouverture totale des marchés des pays émergents à leurs exportations serait décisive.
Lionel Fontagné
David Laborde
Cristina Mitaritonna
Keywords : Intégration internationale | Doha | Négociations commerciales | Mirage
JEL : F13, F15
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