Focus
Comment répondre aux nouveaux défis de la politique commerciale européenne ?
Pour une compétence communautaire comme la politique commerciale, l’installation d’une nouvelle Commission européenne est traditionnellement un moment important de réflexion sur les orientations à suivre. Dans le cas présent, il s’inscrit dans un contexte marqué par les controverses qui entourent la mondialisation : jamais la notion de protectionnisme n’avait tenu une telle place dans une campagne électorale européenne. La redéfinition de la politique commerciale européenne n’en est que plus délicate, alors qu’elle doit faire face à quatre défis de taille.
Sébastien Jean >>>
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publications
- TBTs, Firm Organization and Labour Structure
Giorgio Barba Navaretti, Lionel Fontagné, Gianluca Orefice, Giovanni Pica & Anna Cecilia Rosso
- Migrant Inventors and the Technological Advantage of Nations
Dany Bahar, Prithwiraj Choudhury, Hillel Rapoport
- Migration and Post-Conflict Reconstruction: The Effect of Returning Refugees on Export Performance in the Former Yugoslavia
Dany Bahar, Andreas Hauptmann, Cem Özgüzel, Hillel Rapoport
- Measuring the Balassa-Samuelson Effect: A guidance Note on the RPROD Database
Cécile Couharde, Anne-Laure Delatte, Carl Grekou, Valérie Mignon, Florian Morvillier
- The Primary Cause of European Inflation in 1500-1700: Precious Metals or Population? The English Evidence
Anthony Edo, Jacques Melitz
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Edito
Conflit Airbus-Boeing
Les Etats-Unis ont obtenu de l'OMC l'autorisation d'augmenter des taxes sur des produits européens à hauteur de 7,5 milliards d'euros, dans le cadre d'un conflit entre Airbus et Boeing. La liste des produits européens visés par une hausse de taxes douanières inclut les appareils Airbus mais pas les pièces détachées. Les vins français mais ni le champagne ou le cognac. Les fromages italiens mais pas leurs vins… Quelle est la logique de cet inventaire à la Prévert ?
Cecilia Bellora >>>
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Opinion
Accord entre Bruxelles et Londres: le Brexit peut-il encore échouer?
Les papiers du divorce sont prêts, et il n'y a plus qu'à les signer. Après des jours et des jours d'âpres négociations, un accord de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne a donc été trouvé. Un bon accord, explique-t-on, à Londres et Bruxelles où on espère que le texte va être entériné par le Parlement britannique. C'est le léger problème qui reste pour que tout le monde se sépare en bons termes. Car on s'en souvient, le précédent accord a été rejeté 3 fois. Le Premier ministre Boris Johnson n'a plus de majorité, et cela s'annonce compliqué. Le risque d'une sortie sèche du Royaume-Uni est toujours bien présent, et l'espoir d'un report aussi.
Anne-Laure Delatte >>>
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Comment faire pression sur Recep Tayyip Erdogan : des sanctions économiques seraient risquées
Un échec de la mise en place de sanctions renforcerait le pouvoir en place, le pousserait à se rapprocher du bloc eurasiatique et pourrait déclencher une crise économique non circonscrite à l'économie turque. Pour avoir une idée de la fragilité de l’économie turque, il importe de se souvenir de ce qui s’est produit en août 2018. À l’époque, il a suffi d’un tweet de Donald Trump menaçant la Turquie d’appliquer des surtaxes à l’acier et l’aluminium importé aux États-Unis, pour provoquer une dépréciation brutale de la monnaie turque et une poussée d’inflation qui a grimpé jusqu’à 20 %.
Deniz Ünal >>>
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ISSN: 1255-7072
Directeur de publication : Antoine Bouët
Rédacteur en chef : Dominique Pianelli
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