Quelle gouvernance d’entreprise pour la transition énergétique et écologique ?
Michel Aglietta
Renaud du Tertre
Michel Aglietta
Renaud du Tertre
Les entreprises doivent opérer des changements profonds pour affronter les défis du développement durable. Parmi eux, trois auront un impact structurant sur la stratégie industrielle et financière des entreprises. Le premier réclame d’abandonner la gouvernance actionnariale au profit d’un modèle partenarial, comme garant de l’engagement de l’entreprise dans la transition énergétique et écologique. Le deuxième nécessite d’adopter une politique de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) afin que celles-ci intègrent dans leurs stratégies les objectifs de développement durable (ODD) sur lesquels elles peuvent agir et qu’elles peuvent rendre opérationnels. Enfin, il est indispensable de mettre en place un référentiel sous la forme d’indicateurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), qui soit harmonisé au plan européen, afin que les entreprises soient en mesure de définir de façon explicite et lisible les objectifs visés, d’en évaluer les résultats et d’orienter massivement l’investissement vers des « activités vertes ».
Ces changements devraient prendre un tour nouveau dans un futur proche avec le coup d’accélérateur donné par la Commission européenne en matière de développement durable, ainsi que l’alerte lancée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur l’urgence de renforcer la lutte contre le changement climatique. Il faut tout au moins l’espérer.
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Ces changements devraient prendre un tour nouveau dans un futur proche avec le coup d’accélérateur donné par la Commission européenne en matière de développement durable, ainsi que l’alerte lancée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur l’urgence de renforcer la lutte contre le changement climatique. Il faut tout au moins l’espérer.
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