Le « oui » au référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne du 23 juin 2016 a ouvert une période d’incertitude : incertitude sur l’avenir de l’économie britannique, incertitude sur sa relation avec ses partenaires de l’Union européenne. Près de neuf mois auront été nécessaires pour que la lettre de notification de Theresa May, adressée au président du Conseil européen, Donald Tusk, le 29 mars 2017, éclaircisse le calendrier des négociations et les positions des parties en présence. En accord avec l’article 50 du traité de l’Union européenne, la notification du gouvernement britannique ouvre une période de deux ans pour conclure les négociations de sortie. Un accord définitif devra donc être trouvé plusieurs mois avant mars 2019 pour permettre sa ratification par les parlements nationaux des pays membres.
Ces quelques mois de délai auront eu le mérite de mettre en évidence l’étendue de l’intégration européenne, dont l’action se fait sentir bien au-delà du domaine commercial, et la complexité des négociations à venir, dont le premier objectif sera le détricotage des relations complexes liées à l’appartenance à l’Union européenne. L’article 50 encadre en effet les modalités de sortie de l’UE, mais ne fixe pas de cadre pour la conclusion d’un nouvel accord d’association, dont la négociation et les contours sont soumis à l’agenda fixé par les négociateurs. De l’issue de ces négociations dépendront ainsi les futures relations économiques
entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens, et les coûts réels associés au Brexit.
Si les prévisions parfois catastrophistes d’effondrement de l’économie britannique au lendemain du référendum ne se sont pas réalisées, il n’en reste pas moins que le Brexit impliquera à terme des pertes économiques certaines, qui peuvent d’ores et déjà être estimées. Ces pertes sont principalement liées à la réduction des échanges qu’entraînera la sortie du marché unique, l’UE étant avant tout, dans sa dimension économique, un processus d’intégration des marchés nationaux favorisant le commerce et une meilleure allocation des ressources entre les pays membres. Analyser les conséquences économiques du Brexit soulève ainsi plusieurs questions : quels contours se dessinent pour le futur accord d’association entre le Royaume-Uni et l’UE ? Quels impacts attendre ? Sur le commerce international ? Sur le revenu des Britanniques et celui des Européens ?
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Ces quelques mois de délai auront eu le mérite de mettre en évidence l’étendue de l’intégration européenne, dont l’action se fait sentir bien au-delà du domaine commercial, et la complexité des négociations à venir, dont le premier objectif sera le détricotage des relations complexes liées à l’appartenance à l’Union européenne. L’article 50 encadre en effet les modalités de sortie de l’UE, mais ne fixe pas de cadre pour la conclusion d’un nouvel accord d’association, dont la négociation et les contours sont soumis à l’agenda fixé par les négociateurs. De l’issue de ces négociations dépendront ainsi les futures relations économiques
entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens, et les coûts réels associés au Brexit.
Si les prévisions parfois catastrophistes d’effondrement de l’économie britannique au lendemain du référendum ne se sont pas réalisées, il n’en reste pas moins que le Brexit impliquera à terme des pertes économiques certaines, qui peuvent d’ores et déjà être estimées. Ces pertes sont principalement liées à la réduction des échanges qu’entraînera la sortie du marché unique, l’UE étant avant tout, dans sa dimension économique, un processus d’intégration des marchés nationaux favorisant le commerce et une meilleure allocation des ressources entre les pays membres. Analyser les conséquences économiques du Brexit soulève ainsi plusieurs questions : quels contours se dessinent pour le futur accord d’association entre le Royaume-Uni et l’UE ? Quels impacts attendre ? Sur le commerce international ? Sur le revenu des Britanniques et celui des Européens ?
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