Énergies fossiles russes: l'UE à l'épreuve de sa dépendance
Elles devaient inclure un embargo sur le pétrole russe, mais malgré les aménagements proposés, la Hongrie refuse toujours de plier. 65% du pétrole consommé dans ce pays vient de la Russie et Viktor Orban s'oppose à toute décision qui pourrait menacer son approvisionnement en or noir. «Il n'y a pas de compromis acceptable pour l'instant», a-t-il déclaré en arrivant à Bruxelles tout à l'heure. L'Union européenne parviendra-t-elle à mettre en œuvre le plan de la commission qui prévoit la fin des importations de pétrole russe dans les six mois ? Si oui, à quel prix ? Pourra-t-elle aussi se passer du gaz russe, comme le demandent avec insistance les autorités ukrainiennes ? Décryptage se penche aujourd'hui sur la dépendance européenne aux énergies fossiles russes.
Les invités :
- Phuc-Vinh Nguyen, chercheur spécialiste des politiques française et européenne de l'énergie à l’Institut Jacques Delors
- Lionel Ragot, professeur économique Paris Nanterre, conseiller scientifique au Centre d’études prospectives et d'informations internationales (CEPII).