Michel Aglietta (conseiller au CEPII) et Thomas Brand (chargé de mission au CAS) présentent leur New Deal pour l’Europe dans un ouvrage qui paraît aujourd’hui.
Les banques centrales se préoccupent de la sortie des politiques monétaires non conventionnelles et des conséquences éventuelles sur l’inflation et sur la stabilité financière. Mais il serait naïf de croire qu’elles vont revenir, sans autre forme de procès, au ciblage de l’inflation.
Le Japon a mis la presse en émoi : c’est la guerre des changes ! Mais que ce soit dans les années 1930 ou dans la période actuelle, il n’y a pas de volonté délibérée de rejeter les conséquences de la crise sur les autres pays. Les mouvements de change résultent de l’échec de la coopération internationale.
L’accord in extremis entre la Maison Blanche et la majorité républicaine du Congrès a été en trompe-l'oeil. Il a évité une récession brutale mais n’a abordé aucun des problèmes qui se reflètent dans la dérive de la dette publique.
Le 18e congrès du parti communiste chinois a rendu son verdict. La composition du comité permanent du bureau politique (standing committee) détermine le nouveau leadership politique. Du point de vue de la nouvelle phase de la réforme chinoise, ce leadership est ambigu.
Les Etats-Unis sont le pays où le déni du changement climatique est poussé à l’extrême. C’est aussi celui où l’Etat fédéral n’investit plus en infrastructures de transports publics et où les Etats ne sont pas en mesure de moderniser leurs moyens vétustes. Sa vulnérabilité aux événements extrêmes est révélée par Sandy.
Retranscription écrite de l'émission "Carnets de l'économie", du lundi au jeudi à 17h55 sur France Culture, où Michel Aglietta présente ses analyses sur les mutations de l'économie chinoise.
Retranscription écrite de l'émission "Carnets de l'économie", du lundi au jeudi à 17h55 sur France Culture, où Michel Aglietta présente ses analyses sur les mutations de l'économie chinoise.
L’état d’esprit qui règne dans la zone euro subit à l’heure actuelle un de ces renversements qui ont scandé la tragédie européenne depuis mai 2012, sans doute plus grave et plus dangereux cette fois-ci.
La BCE s’engage dans un nouveau programme d’achat des titres souverains pour endiguer la fragmentation de l’espace financier européen. C’est une opération de soudure qui donne encore un peu de temps aux gouvernements, mais qui les met pleinement devant leurs responsabilités.