@ARTICLE{CEPII:386,
title={Augmenter ou réduire les impôts : quels effets sur l’économie ? L’exemple de la taxe foncière},
author={François Geerolf and Thomas Grjebine},
year=2018,
month=March,
journal={La lettre du CEPII},
number={386},
institution={CEPII},
abstract={Quels sont les effets d'une baisse ou d'une hausse d'impôt sur l’économie ? Tous les impôts ont-ils le même effet ? Ces questions font toujours débat. Elles sont pourtant cruciales pour les choix de politique économique. Par exemple, le FMI a reconnu après la crise des dettes souveraines avoir sous-estimé l'impact négatif des hausses d'impôts sur l'activité – ce qui a pu contribuer à plonger plusieurs économies européennes dans la récession. De même, savoir s'il faut privilégier des baisses d'impôts pour les ménages, cibler les riches ou les pauvres, ou s’il faut accorder des baisses de charges aux entreprises suscite questions et controverses. La réforme fiscale aux États-Unis, celle du CICE, de l’ISF ou de la taxe d’habitation en France ont été l’occasion d’en débattre. Cette Lettre présente une étude du CEPII (Geerolf et Grjebine, 2018)1, qui apporte un éclairage nouveau sur ces questions en mesurant les effets sur l’économie de changements de taxe foncière. Les résultats obtenus montrent qu’une baisse de la taxe foncière aboutit à une forte hausse du PIB : le multiplicateur fiscal au sens keynésien, c’est-à-dire le rapport entre l’augmentation du PIB et la baisse de la taxe, serait de l’ordre de trois au bout de trois ans.},
keywords={ },
url={http://www.cepii.fr/CEPII/fr/publications/lettre/abstract.asp?NoDoc=11300},
}